UN APPEL VENU DE LOIN…NOS ANCETRES PEUT-ETRE ?

FRERE LAURENT GBAGBO,

UN APPEL VENU DE LOIN…NOS ANCETRES PEUT-ETRE ?

 Comme le concepteur de la bombe atomique médusé devant le constat de l’hécatombe d’Hiroshima, je suis malheureux du triste privilège de deux faits majeurs qui ont inspiré mes réflexions.

> "DE GRAVES PERILS NOUS GUETTENT " (cf. quotidien le jour du 03 août 1998)

> "ADO, TU NE PEUX PAS DETRUIRE CE QUE TU N’AS PAS CONSTRUIT" (cf. TV1 26 octobre 2000)

Les bien-pensants ont compris que j’étais très malheureux et ont mesuré l’ampleur de ma souffrance pour avoir choisi de porter "ma sagesse" (ce qui n’est pas évident) et mon réconfort, le courage et l’espoir au grand public, décideurs et administrés confondus dans une prise de conscience collective que je croyais partagée.

A la vérité et à la raison, à la lumière des multiples interrogations, voire de graves interpellations qui m’assaillent à la lecture des forfaitures successivement enregistrées, je croyais avoir compris le sens de mon héritage spirituel. Je crois raisonnable de ne point faire référence à mes innombrables contributions depuis octobre 2000.

UN APPEL VENU DE LOIN…

Appel qui m’interpelle, me commande expressément de faire une revue de presse des différents messages que nos braves concitoyens t’ont adressés par amour et par devoir de servir notre pays à travers le Président de la République.

Puisse le Grand Principe de l’Univers t’instruire dans l’ouverture généreuse pour entrer en contact avec les auteurs desdits messages qui font bonne lecture du principe qui régit la démocratie.

* Si je te disais : la citoyenne Christiane Djahulé nous parle : "On peut être Bété et ne pas être d’accord avec Gbagbo. Je n’ai insulté personne dans ma lettre, ni les Bété, ni le Président Gbagbo" (Janvier 07).

* Si je te demandais qui est le Professeur NEA Kipré ? "J’avoue que Gbagbo nous frustre" (août 07) – "J’assume" (Septembre 07)

* Si le panier de la ménagère réclame le message de NDRIN Yao Cyprien : "On ne vous reconnaît plus" Il faut ce qui est convenu d’appeler le (R. M. E.) soit le Requis Minimum Existentiel qui s’établit comme suit : Repas quotidien sans le déjeuner : 4000 F / J X 30 = 120 000 F. Pour l’hygiène (savon, pâte dentifrice etc.) : 25 000 F le mois. L’eau et l’électricité : 20 000 F. Le loyer de trois pièces pour une famille de 5 personnes : 60 000 - le transport : 60 000 F. Au total pour un (R.M.E.), il faut au moins trois cent mille francs. En un mot, il faut au moins 400 000 de nos francs comme salaire à vos sujets pour pouvoir vivre, nourrir, soigner, habiller et assurer l’épanouissement aux siens. SEUL FACE A L’ETERNEL : "Toi frère, vois la verdure d’un arbre touffu : des feuilles tombent, d’autres apparaissent ; de même, les générations de chair et de sang : l’une meurt et l’autre naît. Les choses finies passent et avec elles, passe celui qui les a faites." Siracide XIV, 18-19. Dans ce processus de PASSAGE, pour ta Nation, fais des PAS SAGES.

* Si je te suppliais en Vérité, non "à la volée", de faire une lecture exercée de : «Justice, éthique et morale" S.K. - C Abj 22 octobre 07 ; "Un discours insatisfaisant, même pour un partisan". S.K. - C Abj 24 octobre 07 et "Bourdes communicationnelles" S.K. - C Abj 27 octobre 07.

* Si je ne me suis pas abusé, Ferdinand DINDE AGBO, Enseignant, dit avoir "reçu comme un coup de boutoir une phrase de ton discours-entretien du 17 octobre 2007 et cela l’a renversé. S’agissant de la corruption : "si tout le monde en parle, c’est qu’il doit y avoir du vrai". Et de s’interroger : "Est-ce moi qui suis trop idéaliste, ou la Côte d’Ivoire qui marche sur la tête ? Est-ce possible ou même supportable de vivre sans espoir ?" Et de conclure : "moi, j’ai simplement décidé d’être une sorte de porte voix pour eux, parce que partageant leurs conditions. Comprenez donc ma lutte, elle est inoffensive, apolitique et sans méchanceté. Pardonnez ma fougue et mon insistance. C’est parce que j’ai horriblement mal pour mon pays" (22 octobre 07).

* Si la Spiritualité est Ethique : "Et pourtant la morale est au-delà du droit" Bernard TAKORE Cf. Courrier d’Abidjan 12 novembre 07.

* Si ton ami Bernard Doza de Paris te contait Versailles concernant le rappel de ton Ambassadeur : "si cela s’avérait vrai, tu ne gagneras pas au change".

* Si nous nous instruisons de l’expertise de Madame Gbagbo : "On a connu la guerre à cause des intellectuels ignorants" cf. Courrier d’Abidjan 03 novembre 07.

EN GRACE, sur les terres du village "PRESIDENCE DE LA REPUBLIQUE", fais une promenade dans le jardin de la Sagesse du pouvoir et appréhende son degré d’arrosage. Un homme du pouvoir, s’il se révèle bon dans ses propos, subtil dans le langage, diplomatique par la parole, mesuré dans ses déclarations, détermine le choix des collaborateurs de qualité.

"DONNEZ DES BONS CONSEILS AU PRESIDENT" est le message de la voix juvénile depuis le Stade Biaka Boda à Gagnoa le 20 octobre 2007 qui nous est parvenu dans la clarté, pourvu qu’il soit bien entendu et immensément compris dans sa justesse avérée."EVITONS LES FAUX CONSEILS"

DE GRACE, plus qu’une supplication, je recours à la lumière du sage Bernard Dadié, mémoire des messages ancestraux : "dans toute société, il y a des principes qu’il importe de respecter et de faire respecter pour que les repères demeurent les repères"…

Sincèrement, frère Président, j’ai voulu partager avec toi l’exceptionnel héritage de Cheick Yacouba SYLLA, fait de Sagesse et plein d’enseignements toujours d’actualité. Il me semble que les sacrifices des martyrs de l’intolérance coloniale nous rappellent ce qu’on ne devrait jamais oublier, à savoir que la vie est un éternel recommencement et qu’il faut tirer les leçons de notre histoire pour faire la Bonne Histoire.

FELIX HOUPHOUET BOIGNY, sans proclamer que la politique est son métier, recevait Laurent Gbagbo l’opposant politique. Laurent Gbagbo, Président de la République, se doit dans le politiquement correcte de recevoir ceux et celles qui ont le courage et la générosité de souhaiter une gouvernance heureuse de Paix et de sécurité à la Côte d’Ivoire.

GRANDEUR !!! La grandeur d’une Nation ne se donne pas sur un plateau d’argent. Elle est une guerre constante contre soi-même, contre les valeurs décadentes qui ont noms népotisme, larbinisme, opportunisme, bassesse, mensonge, vol, peur, fumisterie, et tout ce qui nous menace sous l’hideuse figure d’intérêts mesquins. Saluons, ces poignées d’hommes et de femmes, véritables constellations d’une éthique révolutionnaire. Ils sont prêts à se sacrifier pour la vérité, à perdre leur poste, à être marginalisé, à se retrouver seuls contre tous. Ils sont incorruptibles et refusent l’injustice, n’ayant d’autre tribunal que leur propre conscience, dignes, honnêtes, soucieux des intérêts suprêmes de la nation au prix de leur propre confort et de leurs personnels intérêts. Leur force, ces hommes et ces femmes, c’est leur intelligence, leur irréfutable compétence, leur silence profond, leur modestie.

Voila des hommes et des femmes qui ne détournent pas les deniers publics, qui ne mettent pas en faillite les entreprises, qui ne commettent pas des crimes de sang pour des causes claniques. Ils sont justes et constituent la grandeur et la fierté d’une nation. Leurs singulières trajectoires scintillent, points d’encrage lumineux, au fond infeste de nos misères morales.

A chacun de nous de procéder à une introspection pour savoir s’il fait partie de cette RACE D’HOMMES ET DE FEMMES ABSOLUMENT NECESSAIRE DANS LE DEVENIR D’UNE NATION.

Frère Président, Inch’Allah, si opportunément "A L’OMBRE D’UN SOUFI" j’ai su m’accomplir dans la plus pure tradition africaine et dans les Splendeurs de la Vérité, je dis : GLOIRE A DIEU.

Que la Côte d’Ivoire triomphe de par Sa justice divine.

Abidjan, le 15 novembre 2007