Comment se présente le dos du nageur…ce "BRIGAND" impénitent

Publié le par Cheick Ahmadou Yacouba Sylla

 Malgré la belle flamme du 30 juillet 2007, la non moins belle femme appelée « PAIX » nous laisse sur notre faim… d’espérance… Nos tympans sont quotidiennement agressés par les voix discordantes de nos politiciens qui ne cessent de nous faire douter de leur capacité à gérer notre Souveraineté Nationale.
  Etrangement, notre Côte d’Ivoire semble prise en otage par le Dieu-Argent, une valeur qui n’a jamais su aider l’homme à développer le sens de l’Humanité.
  Un certain houphouétisme fait danser des houphouétistes rapaces qui ne savent impressionner que les consciences « frelatées ». 


DIEU merci, FELIX HOUPHOUET BOIGNY a laissé aux humanistes honnêtes, à tous ceux qui savent donner une dimension morale à la mémoire un héritage immortel : le RDA c’est-à-dire la Côte d’Ivoire des peuples africains démocratiquement rassemblés pour relever le défi de la dignité de l’Homme.

 Quelle est cette Côte d’Ivoire si malade au point de nous faire paraphraser l’autre : « la maladie est une création, comme une œuvre d’art auprès de la vie. La maladie, ultime refuge de l’individualité retrouvée, seule capable de démembrer l’individu dans son aliénation ». La Côte d’Ivoire est-elle si aliénée par le phénomène démoniaque de l’argent au point que nous ayons besoin du scanner de la raison du peuple pour faire la radiographie de l’angoisse de nos nuits sans sommeil et de nos réveils sans soleil ? Notre vécu, depuis le 19 septembre 2002 jusqu’à ce triste anniversaire du 19 septembre 2007 virevolte dans l’imbécillité des temps qui récusent DIEU, l’Amour, la Vérité et le Respect de la Vie.
 

 L’impérialisme de l’argent a fait voler les chaises au palais le 14 août 2007 ; il a mis les casernes en ébullition au point qu’on a décrété l’alerte maximum ; il ravage le panier de la ménagère, agite les classes sociales et prend en otage les ordonnances médicales au cours des grèves répétitives.

 MAMADOU KOULIBALY, Président de l’Assemblée Nationale et Vice-Président du FPI glisse sur la parole libérée, disons plutôt qu’il glisse parce que sa plume refuse de faire l’économie de la réserve, une réserve pesée sur la balance de la mesure et de la circonspection. Le mal est fait, très gravement fait dans les faits.
 

 Depuis l’an 2000, le Président de la République dans son inégalable soif de communiquer ne cesse de déclarer ce qu’il a encore rappelé aux populations du Nord vendredi dernier : il « voit » le dos du nageur impénitent qui, avec une persistance insolente, veut faire chavirer le navire Ivoire. Etrange confession du premier des ivoiriens qui, au désarroi des ivoiriens rajoute une inquiétude de plus en plus grandissante au moment où ces mêmes ivoiriens égrènent comme sur un chapelet, les méfaits douloureux de la rebellion, une rebellion installée à la Primature où le Premier Ministre est dévoré en son for intérieur par la connexion rebellion. Que nous faut-il de plus pour chercher à localiser l’endroit exact où se trouve le triangle des Bermudes ?

  Le célèbre slogan de notre Président : « ASSEYONS-NOUS ET DISCUTONS » m’amène à m’imposer le devoir de lui poser la question suivante : Monsieur le Président, voulez-vous véritablement dévisager le nageur « brigand » ? pour vous, est-ce seulement au moment des élections que son visage sera connu ? A la vérité, les élections ne sont pas une finalité, elles constituent juste une étape turbulente dans les tractations, les turpitudes de la rotation du destin agité de l’homme politique. « Asseyons-nous et discutons »… « A l’ombre d’un soufi », ton grand frère invite ton grand pouvoir aux décrets courtisés à échanger, inch’Allah, afin de prévenir le scoop dont RFI s’offrirait le plaisir pour meubler les plages de son antenne mondiale ; « l’aéroport Félix Houphouët Boigny est fermé ». La Licorne quitte l’aéroport de Yamoussoukro mais elle est bien loin de vouloir quitter l’aéroport international Félix Houphouêt Boigny ! Cessons d’être naïfs et de laisser insulter notre maturité et notre intelligence !
 

 Que la lumière du guide divin instruise les courriers hermétiquement fermés adressés à ta lumière par les bons soins de mon frère N’ZI David et de ma fille Sarata OTTRO et qu’ils soient pour toi de bons conseils dignes de confiance à tous égards.

  Frère Président, dialoguer entre fils du terroir de Gagnoa, entre fils de la Côte d’Ivoire et cela sans armes, c’est éviter honorablement à notre pays, la Côte d’Ivoire, d’aller chercher ses grades et sa sécurité à Marcoussis- Faso bis dans le sang immaculé de Balla KEITA. Hélas !
 
Un grand soufi a dit : « arracher de sa base une montagne avec la pointe d’une aiguille est plus facile qu’expulser de son cœur la vilenie de l’orgueil ».
 

 Frère GBAGBO, ASSEYONS-NOUS ET REGARDONS LE BEAU VISAGE DE DIEU !!!

 

                                                                                                           Abidjan, le 19 septembre 2007

 


 
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