Raison d’Etat…Secret d’Etat

Publié le par Cheick Ahmadou Yacouba Sylla

Cher frère Président Gbagbo,

 "Mangou, cessez de m’amener à chaque fois vos éléments. Que chacun fasse son travail…"
 Cette forme de remontrance au CMA devant ses subalternes, rapportée par les multiples organes de presse le 14 août 2007, une presse tenue à l’écart de ta rencontre avec l’armée, si cela s’avérait exact tu as humilié ton Décret présidentiel du 07 août 2007 nommant le CMA au grade de Général de Division. Manifestement, "IL Y A DANGER SUR LA REPUBLIQUE".
Dans mon interview cf. l’Inter N°2778 du 17 août 2007, j’exprime le souhait que " frère Président se trompe le moins possible". La sagesse lumière de ce souhait atteste que tu présides nos destinées. Nous devons en toute responsabilité spirituelle t’aider à ton accomplissement… car, la fonction présidentielle ne doit prendre aucun pli. Cher frère Président, le devoir citoyen de solidarité et de responsabilité de veiller scrupuleusement à ce que notre peuple ait, inch’Allah la Grâce Lumière de la guidance divine. Connaissant mes limites dans "le métier de la politique", je m’excuse d’avoir à souhaiter une fois encore et bien vivement que la Sagesse te détourne de toute décision tendant à relever de ses fonctions le CMA. Le lieu et les circonstances de ta remontrance ne militent pas en faveur du "SECRET DEFENSE…" obligatoire réserve qui s’impose au Chef de l’Etat, Chef Suprême des Armées.
 
 Le Chef de l’Etat est au CMA ce qui n’a pas besoin d’être nommé…
 
La mise de l’Armée en Etat d’alerte maximum du 23 juillet au 12 août 2007…ta rencontre le 14 août au palais avec celle-ci, cela situe l’évidence de ton Pouvoir suprême qui est le seul recours en tous lieux et en toute circonstance.
  

 "Que chacun fasse son travail" consiste "à amener" prioritairement et exclusivement à ta secrète lumière présidentielle toute préoccupation qui suscite l’alerte maximum.

Frère Président, rien ne désoriente notre peuple que de voir le SECRET D’ETAT violé et porté sur la place publique.
 
 LA RAISON D’ETAT…LE SECRET D’ETAT, voila tes armes de commandement qui véritablement n’ont pas besoin de l’exercice des réunions publiques. Pour paraphraser cet Officier s’adressant à son Supérieur de Général in : "Tu es prévenu…mes convictions découlent moins d’analyses ordinaires d’Etat Major que d’une véritable prospective que je conduit avec méthode. Et par moment, les Oracles me parlent". A moi contrairement aux Oracles, paraphrasant le contenu de ta lettre du 13 août 1998 : "c’est notre Cheick Yacouba Sylla qui parle par ta plume". En cela, tu es mon Oracle d’historien émérite qui doit être protégé des aléas de l’inconnu du trou noir de l’homme. Avec ton autorisation accorde moi le privilège de m’adresser à travers ton courrier à mon fils Général de Division Philippe Mangou. Mon cher fils, notre société du Satan argent, fait la danse sorcière autour du courage de l’honnêteté, de la probité et de la sincérité pour que tu te prémunisses en cette sincérité spirituelle : "NOUS SOMMES CE QUE NOUS SOMMES ET NOUS NE NOUS CULPABILISERONS PAS POUR CE QUE NOUS NE SOMMES PAS ET NE SAVONS PAS…"
 
 Frère Président, si ta raison discursive estime que ton grand frère Ahmadou n’est pas "UN BRIGAND" assis sur le rocher de la science politique, donne moi l’occasion de me libérer de ma promesse du 28 janvier 2006 seulement après mission Charles Konan Banny.
 
   Après la flamme de notre Espérance du 30 juillet, les "hiboux" menacent le sens de notre combat épique, voire notre sécurité. Notre harmonie de vie est en danger…attention ! Attention à l’Armée !
 
 

 
Ton frère en Dieu.

 

Abidjan, le 18 août 2007

 
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